Les plantes au service de vos intestins

Prendre soin de ses intestins afin de renforcer ses défenses naturelles est primordial. En effet, notre corps abrite des millions de bactéries qui nous veulent du bien. Elles constituent des ensembles appelés microbiotes qui se situent dans l’intestin, sur la peau, dans la zone ORL, dans la zone urogénitale et même, comme constaté depuis peu, dans les poumons. Indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, ils ne cessent d’être au cœur de nouvelles découvertes scientifiques. Le système immunitaire est l’un des systèmes majeurs dans lequel le microbiote intervient, or, il est présent à 70% dans notre intestin. Il est donc primordial d’en prendre soin, pour s’assurer de solides défenses naturelles.

 

La chlorella (Chlorella vulgaris)

La chlorella est une micro-algue verte très riche en chlorophylle, mais aussi en vitamines, minéraux et oligo-éléments. Grâce à la photosynthèse, elle se reproduit très rapidement en eau douce, dans des régions où l’ensoleillement est important et les températures assez douces.

Elle est composée de 60% de protéines végétales (à titre de comparaison, le poisson et la volaille contiennent maximum 25% de protéines animales, et le soja, riche en protéines végétales, en contient 30%), d’enzymes, de vitamines A, B, C et E, d’acides gras essentiels insaturés, et de minéraux (fer, calcium, magnésium, zinc, potassium…).

Des intestins sains sont corrélés au fonctionnement optimal du microbiote. La constipation, une alimentation inadaptée et certaines infections, notamment à champignons, sont des situations qui peuvent encombrer l’intestin et ses fonctions naturelles de nettoyage. Dans ces cas, il est intéressant d’apporter des éléments comme la chlorophylle et la chlorella, qui sont des actifs assainissants.

La poudre de chlorella contribue à maintenir le confort digestif, et à la détoxification de l’organisme grâce à son action bénéfique au niveau de la vésicule biliaire, du foie et des reins.

 

Le thym (Thymus vulgaris)

Depuis plus de 12 000 ans, le thym accompagne la vie quotidienne des Hommes, tant pour ses usages thérapeuthiques que culinaires. Les Sumériens et les Egyptiens de la haute Antiquité l’utilisaient pour embaumer les morts. Chez les Romains, le thym était brûlé pour purifier l’air et éloigner les animaux nuisibles. De nos jours, en Europe, le thym fait partie des plantes les plus fréquemment recommandées contre la toux et l’inflammation des voies respiratoires.

Au niveau digestif, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) souligne que la pharmacopée européenne fait mention du thym pour traiter les dysepsies (troubles digestifs) et d’autres troubles gastro-intestinaux.

Le noyer (Juglans regia)

Le noyer est un arbre feuillu pouvant atteindre 10 à 25 m de haut, cultivé à la fois pour ses fruits, ses noix, et ses feuilles. Originaire du Proche-Orient, il a été introduit par les Romains en Europe pendant l’Antiquité, et est aujourd’hui présent dans toutes les régions à climat tempéré, notamment en Europe et en Amérique du Nord.

Les premiers usages thérapeuthiques apparaissent en Afrique du Nord et Péninsule Arabique : la feuille et l’écorce verte du fruit sont astringentes et sont utiles contre l’incontinence urinaire. A partir du XIXe siècle, les feuilles sont recommandées dans les troubles ostéoarticulaires et les affections de la peau.

Le bourgeon de noyer est réputé pour son action au niveau de la flore intestinale. En effet, il permet une optimisation du confort hépato-digestif, en favorisant l’équilibre de l’écosystème intestinal.

Il est recommandé lors de gastro-entérites ou d’infections digestives importantes qui mettraient en danger la flore intestinale. Une supplémentation en extrait de bourgeon de noyer lors de dysfonctionnements hépatobiliaires ou d’inconforts digestifs peut être d’une aide précieuse.

photo thym