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De ses différents noms communs "ail des ours", "ail sauvage", "ail pétiolé", ou encore "ail à larges feuilles", le nom d’espèce « ursinum », de l’ail des ours, dérivé du latin « ursus » qui signifie ours, fait référence à des contes populaires, selon lesquels après l’hibernation, l’ours consomme cette plante pour retirer les toxines de son corps et retrouver de la force. Une autre hypothèse étymologique se réfère à la « Grande Ours », une constellation dans l’hémisphère nord, peut-être parce qu’Allium ursinum était, pour les grecs anciens en particulier, une des espèces du Nord les plus répandues. L’ail des ours était une plante utilisée par les Celtes et les Germains, des traces d’utilisation dans des habitations datant du Néolithique ont même été retrouvées. Au Moyen-Âge, la plante était plus utilisée que l’ail cultivé pour ses effets.
L’ail des ours est une plante des sous-bois qui aime le frais et l’ombre. Elle peut former de vastes colonies le long des ruisseaux. Ses feuilles apparaissent de début avril à juin et la période de récolte se termine avec les premières fleurs. Avant sa floraison, les feuilles étant similaires, elle peut être confondue physiquement avec le colchique d’automne ou le muguet : pour la différencier il faut se fier à son odeur caractéristique. En effet quand on froisse ses feuilles, elles dégagent une forte odeur d’ail. Le bulbe est utilisé dans des teintures, sirops, décoctions... Consommé cru, il permet de conserver un maximum de vitamine C.
Précautions d'emploi et contre-indications
Interactions médicamenteuses
Ces données, non exhaustives, sont issues de la littérature scientifiques. Elles peuvent être amenées à évoluer dans le temps en fonction de nouvelles données