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La feuille de mûrier blanc (Morus alba L.) est utilisée depuis longtemps dans les médecines traditionnelles chinoise et indienne pour tous les désordres métaboliques, et notamment pour ses effets hypoglycémiant et sur le cholestérol.
Les feuilles de ce petit arbre de la famille des Moracées sont riches en micronutriments (vitamines et minéraux : beta-carotène, fer, calcium et zinc notamment) mais aussi en divers autres phytonutriments (resvératrol, quercétine, anthocyanes par exemple) aux nombreux effets démontrés pour la santé. On y trouve notamment un iminosucre (c’est-à-dire un analogue de glucide dans lequel un atome d’azote remplace un atome d’oxygène) appelé deoxynojirimycine (ou DNJ).
Les iminosucres sont des composants communs des végétaux que l’on pense responsable d’une partie de leurs propriétés scientifiques. Le DNJ fut d’ailleurs le 1er iminosucre isolé à partir de la feuille de mûrier.
Depuis, les études ont montré que ces iminosucres sont de puissants inhibiteurs des glucosidases. Ces dernières sont des enzymes responsables, dans l’intestin, du découpage des glucides en glucose, molécule simple des glucides, qui peut alors être absorbé par l’intestin. Ainsi, les glucosydases découpent l’amidon du pain, des pâtes ou du riz en glucose, permettant ainsi son absorption.
En occupant le site actif de ces enzymes, le DNJ empêche donc, partiellement, l’absorption du glucose dans l’intestin.
Depuis, ces composés ont fait l’objet d’un grand nombre d’études qui ont confirmé l’intérêt du DNJ dans le contrôle de la glycémie.
Informations à venir.
Précautions d'emploi et contre-indications
Ces données, non exhaustives, sont issues de la littérature scientifiques. Elles peuvent être amenées à évoluer dans le temps en fonction de nouvelles données
Zafar, M.S et al. 2013. White mulberry (Morus alba): A brief phytochemical and pharmacological evaluations account