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Le Paullinia cupana Kunth. est un arbuste grimpant (liane laineuse) à croissance rapide de 2 à 3 mètres de hauteur. Les feuilles sont composées de cinq folioles et les fleurs apparaissent en panicules d’un jaune clair. Les fruits présentent une coloration allant du rouge foncé à l’orange, voire même au jaune. Ils sont partiellement ouverts, laissant apparaître 1 à 3 graines de couleur châtain foncé, dont la partie inférieure est recouverte d’un épais arille (membrane) blanc. Il est originaire du Brésil et d’autres pays d’Amazonie.
Le Guarana provient d’une préparation obtenue avec les graines de Paullinia cupana. Il était déjà employé à l’époque précolombienne, et son nom provient d’ailleurs de la tribu des Guarani, des Amérindiens d’Amazonie, qui utilisaient la graine sous forme torréfiée puis malaxée durant les périodes de disette afin de mieux supporter la faim. Les Indiens ont été les premiers à découvrir tous les effets physiologiques de cette liane sacrée. Son utilisation dans le monde Occidental remonte à la fin du XIXème siècle, quand le Guarana a été étudié pour ses propriétés stimulantes.
En rapport avec ses propriétés sur les capacités cognitives (vigilance, mémoire, concentration)
En rapport avec ses propriétés sur la fatigue
En rapport avec ses propriétés minceur
Précautions d'emploi et contre-indications
- Chez les gros consommateurs de boissons riches en caféine.
- Chez les sujets présentant un glaucome. Éviter la prise avant le coucher car le guarana peut provoquer des perturbations du sommeil et réduire les effets des sédatifs.
Interactions médicamenteuses
Interactions rapportées avec les préparations à base d’éphédrine, l’association est fortement déconseillée.
Chez les sujets traités par amiodarone, IMAO et sympathomimétiques hors éphédrine (interaction théorique).
Diminue l’effet des médicaments sédatifs (comme les barbituriques, les benzodiazépines, les opiacés, les anti-histaminiques de type 1).
Augmente les effets indésirables des médicaments sympathomimétiques (comme l’adrénaline, la dobutamine, la dopamine, la dopexamine, l’isoprénaline, la noradrénaline, la phényléphrine)
Ces données, non exhaustives, sont issues de la littérature scientifiques. Elles peuvent être amenées à évoluer dans le temps en fonction de nouvelles données