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Le chanvre (Cannabis sativa), est une herbe annuelle dressée, à tige cannelée pouvant atteindre de 1 à 4 mètres de haut. La morphologie des feuilles de cette plante diffère en fonction de leur point d’insertion : à la partie inférieure, les feuilles stipulées sont opposées, palmatiséquées avec 5 à 7 segments inégaux allongés et dentés, tandis qu’au sommet les feuilles deviennent alternes, simples ou seulement à 3 segments.
Le cannabis est une plante dioïque dont la répartition entre les sexes est proche de 50/50. Les pieds mâles sont plus grêles et moins feuillus que les pieds femelles, et leurs fleurs mâles sont discrètes verdâtres groupées en panicule. Les fleurs des pieds femelles sont serrées en cymes compactes mêlées de bractées foliacées. Elles possèdent deux longs stigmates blancs, jaunes ou roses venant d’un calice à paroi très mince et couvert de glandes qui sécrètent de la résine. Le fruit, appelé chènevis, est un akène ovoïde de couleur grisâtre de 2,5 mm de diamètre environ.
En relation avec ses propriétés cardiaques
En relation avec ses fonctions immunitaires
Aucune connue à ce jour.
Précautions d'emploi et contre-indications
Interactions médicamenteuses
Du fait de son interaction possible avec des médicaments, le CBD* ne doit pas être utilisé sans l’avis d’un professionnel de santé.
Le métabolisme du CBD* implique plusieurs cytochromes dont le CYP1A2, CYP2B6, CYP2D6, CYP2C9, CYP3A4, ce qui a pour conséquence des interactions médicamenteuses potentielles, mais qui sont néanmoins peu documentés.
Les médicaments (acide valproïque, inhibiteurs de la protéase du VIH, macrolides), inhibiteurs de CYP3A4 sont susceptibles d’accroître les effets du CBD* et donc ses effets secondaires.
A l’inverse les anticonvulsivants (carbamazépine, phénytoïne, topiramate), inducteurs enzymatiques pourraient en théorie réduire les effets du CBD* et donc son efficacité.
Du fait de sa métabolisation par les cytochromes, le CBD doit être pris avec précaution chez les patients avec troubles hépatiques.
Le CBD* utilisé à forte dose (300 à 1200 mg/jour) est sans effet secondaire majeur.
Du fait de son action sur le sommeil, la prise de CBD* peut entrainer des somnolences.
Il est à noter que dans une étude récente le traitement au CBD* pour des sujets épileptiques est associé à de la somnolence, une perte d’appétit et des diarrhées chez 36% d’entre eux, mais ces effets sont moins importants et moins fréquents que le traitement usuel au clobazam.
*Cannabidiol
Ces données, non exhaustives, sont issues de la littérature scientifiques. Elles peuvent être amenées à évoluer dans le temps en fonction de nouvelles données